J'ai répondu à l'invitation un peu dingue de Marie de l'Agence Maison Marie pour l'accompagner avec Vijaya Leloup dans l'émission Les Brétiliennes de TV Rennes pour parler déco puisque nous partageons le même amour pour l'Afrique.
Marie a présenté les ateliers déco "Chez Marie", un concept innovant pour s'approprier sa décoration intérieure et illustré par Vijaya, une des participantes, et auquel j'espère bientôt participer. Je vous conseille également de découvrir les juju hats camerounais de Maison Marie qui sont de vraies œuvres d'art et qui peuvent être personnalisés à la demande.
Le tournage avait lieu chez Ty Chou à Rennes. Ça sentait bon le chou qui croustille et c'était une belle expérience bien qu'un peu stressante. J'aurais voulu en dire tellement plus mais le timing était serré. J'espère que ça vous plaira et que vous en apprendrez plus sur notre travail.
Et vous connaissez ma passion pour la pâtisserie, je n'ai pas pu résister et je suis repartie avec des douceurs à déguster à la maison !
Nos coups de cœur
Maison Marie : Nuances des îles
Vijaya : Tallouu
Le mien : Yum Yum Violette et sa boutique-atelier Bazar Dada à Bruz
Méga joie et immense fierté de découvrir l'article qui m'est consacré dans le magazine 100 idées.
Après avoir été contactée par la rédactrice en chef du magazine, j'ai appelé ma grand-mère, celle qui m'a appris à coudre, pour savoir si le nom lui disait quelque chose. Ce magazine phare des années 70 est réédité depuis moins de deux ans et oui, elle m'a initiée à la couture dans ma jeunesse avec des patrons de 100 idées et je suis sûre que si je cherche dans sa pièce de couture, je trouverai d'anciens exemplaires. Je me revois petite fille à fouiller dans les tissus, jouer avec le mètre ruban, ramasser les épingles à quatre pattes avec l'aimant, lui casser les pieds pour qu'elle me laisse tester la surjeteuse... La transmission des savoir-faire est pour moi quelque chose de précieux, c'est un bagage que l'on transporte avec soi et qui peut faire naître de belles vocations. Un grand merci à Ninnin ma grand-mère, cet article il est pour elle.
Et merci à toute l'équipe de @100ideesmag pour sa gentillesse et la qualité de son travail. Vous trouverez également un tuto pour réaliser une corbeille à pain, en wax évidemment !
Depuis quatre ans, cette graphiste de formation passe la plus grande partie de son temps assise à la table de son bureau, en compagnie de sa machine à coudre. Elle crée des « accessoires textiles aux influences ethniques », comme elle le définit elle-même.
"Il y a quatre ans, je suis partie en voyage en Inde, pendant quatre mois. J’ai été assez touchée par toutes les couleurs que j’y ai vues. Et en rentrant, j’ai décidé de me lancer."
Elle laisse donc de côté sa profession de graphiste pour revenir à un savoir que lui a enseigné sa grand-mère : la couture.
"J’ai d’abord commencé par des coussins, avec des tissus que je chinais, chez Emmaüs par exemple, et que je mélangeais avec des tissus ethniques."
Site Internet et boutique de créateurs
La Mayennaise d’origine, qui vit en Bretagne depuis huit ans, s’inscrit sur Alittlemarket, une plateforme de vente en ligne qui lui permet de commercialiser ses premières créations.
"C’est compliqué de se lancer dans une démarche commerciale, surtout que c’est un travail que je fais avec émotion."
Bouillotte de tissus remplis de graine de lin, cache-pot, sac, bandeau ou encore ceinture façon obi, inspirée du Japon, tout est aujourd’hui à vendre sur son propre site Internet, à des prix allant de 16 à 50 €.
Elle fait même partie de la boutique de créateurs Créa’ty breizh, installée depuis peu à Vitré [...].
"Je ne jette aucune chute de tissus par exemple, j’essaie de les valoriser au maximum, en m’en servant ensuite pour rembourrer des coussins. Je suis [...] dans une démarche zéro déchet."
La créatrice ne travaille qu’avec des matières naturelles, comme le coton. « C’est mieux que les produits toxiques qui chauffent tous seuls », confie-t-elle en parlant des graines de lin de ses chaufferettes.
Et surtout, son idée est de ne pas être dans la « fast fashion » : "Je fais tout en petite série". Mes tissus sont souvent limités, je ne récupère en général jamais plus de cinq mètres de tissu africain, et il est difficile de retrouver les mêmes motifs ensuite.
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Si l’on devait associer au mot minimalisme une couleur, une seule, on penserait probablement au blanc. D’ailleurs, les résultats d’une recherche d’images sur le sujet sont édifiants : des volumes épurés, des formes simples et la part belle faite aux couleurs claires ! Pourtant, l’attrait pour le blanc n’est pas une composante essentielle de cet art de vivre, mais relève d’une simple question de goût. Rien ne nous interdit de nous entourer d’objets beaux, utiles... Et hauts en couleurs ! En témoigne la jolie marque rennaise La Mousse Tache. Sous ce nom malicieux, Pauline nous propose des créations upcyclées où tissus chatoyants venus du bout du Monde se marient à merveille avec textiles chinés. Une façon pour elle de nous transmettre son envie d’ailleurs. Une façon, aussi, de nous montrer qu’acheter engagé ne signifie pas renoncer à mettre de la couleur dans sa vie :
Est-ce votre amour pour le(s) voyage(s) qui vous a poussée à créer La Mousse Tache ?
Oui, en partie. J’ai toujours été fascinée par les photographies de voyage, les motifs ethniques, les couleurs flamboyantes des étoffes, la beauté de l’artisanat du monde. Sur les murs de ma chambre d’adolescente, il y avait des images que j’ai admirées longuement en rêvant à ces pays lointains...
Et puis un jour, lorsque l’opportunité s’est présentée, j’ai décidé de partir en Asie. Et c’est en voyant les tonalités des saris traditionnels indiens qu’est née l’envie de créer à partir des tissus du monde.
Plus précisément, votre séjour de 4 mois en Inde il y a 5 ans a été pour vous une révélation. En quoi a-t-il changé votre perception de la vie ?
L’Inde est le pays qui m’a toujours le plus attirée, pour ses couleurs, pour la beauté de ses textiles et pour la spiritualité omniprésente. Il y a cinq ans, j’ai eu besoin de faire une coupure avec la vie telle que je l’avais toujours vécue ici et l’Inde s’est révélée être la destination idéale pour tenter de nouvelles expériences !
Ce voyage a remis en question mon rapport aux autres, à l’importance des choses, au modèle de vie occidental... et j’ai pris conscience de ce qui était vraiment essentiel pour moi.
A côté des tissus ethniques dont vous raffolez, vous utilisez des textiles chinés ici et là que vous revalorisez. L’upcycling est-il une composante essentielle de votre démarche, et, plus globalement, de votre philosophie de vie ?
Dans notre société qui va à toute vitesse, les matières et ressources naturelles sont utilisées et gaspillées, comme si cela n’avait aucune valeur. Le monde de la mode en est une mauvaise illustration et cela va à l’encontre de ma façon de voir les choses. Quand j’ai créé ma marque, il était essentiel d’essayer de faire les choses différemment, à ma petite échelle.
Le but était de trouver un concept me permettant d’allier création et éco responsabilité. C’est pourquoi presque chacune de mes créations intègre d’anciens textiles de manière visible ou invisible. Par ailleurs, mes patrons sont optimisés afin que les coupes de tissus ne génèrent que très peu de chutes. Ces dernières seront ensuite utilisées en patchwork ou en rembourrage.
Pour remplir vos créations qui nécessitent de l’être (bouillottes, coussins), vous vous servez de matières premières telles que les graines de lin, chutes de tissus...). En quoi cela participe-t-il de votre démarche éco responsable ?
L’autre composante de ma démarche est d’utiliser au maximum des matières naturelles : coton ou lin pour mes créations et papier kraft pour les packagings, mais jamais de plastique !
Pour les articles de bien-être, j’emploie des graines de lin, plante peu énergivore à produire et qui pousse en France, dont les propriétés relaxantes et apaisantes sont idéales pour mes bouillottes sèches. Ce matériau est durable, sans produits chimiques et écologique.
Le coton n’étant pas un bon élève puisque sa culture est gourmande en eau et en pesticides, je le recycle au maximum. Lorsque les chutes de tissus sont vraiment trop petites pour être incluses dans les patchworks, je les conserve pour remplir des coussins. Grâce à cette technique, je ne jette jamais de tissus. Et cela me permet de me rapprocher de l’objectif zéro déchet ou presque que je me suis fixé.
Vous réalisez beaucoup de patchworks. Est-ce pour vous la technique idéale pour marier inspirations ethniques et démarche éco responsable ?
Toutes mes petites chutes de tissus sont classées par couleurs dans des tiroirs, dans l’attente d’être réutilisées. Quand commence la phase de création, c’est le morceau de tissu que j’ai sous la main qui va déterminer la composition du patchwork. Cette contrainte me permet d’optimiser les chutes et, encore une fois, de jeter au minimum. D’autre part, l’objectif esthétique du patchwork est d’harmoniser les couleurs en associant différents styles de motifs pour former une mosaïque aux multiples influences.
Cela rejoint-il l’idée de métissage chère à votre cœur, chacune de vos créations étant un condensé d’inspirations ethniques diverses (modèles aux formes japonisantes, tissus africains, indiens...) ?
J’aime l’idée qu’on puisse s’inspirer du savoir-faire d’un pays en le réinterprétant avec les tissus traditionnels d’une autre culture comme pour mes sacs origami en wax où la technique empruntée aux pliages de papiers japonais et les motifs africains fusionnent.
L’été dernier, j’ai rapporté des batiks indonésiens et des tissus traditionnels birmans de mon voyage en Asie. Les motifs et les couleurs sont fascinants ! Nouvelles destinations, nouvelles inspirations ! Je rêve déjà au prochain voyage...
Merci à toute l'équipe du magazine Maison Créative !
Si la bouillotte vous plaît, vous pouvez la retrouver ici.
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Quel type de création fabriquez-vous ?
Je dessine et conçois des accessoires de mode, de décoration et de bien-être : sacs OrigamiX, ceintures obi, snoods, coussins, paniers, bouillottes sèches en graines de lin, coussins ergonomiques en cosses de sarrasin… en wax mais pas uniquement, tant que les couleurs sont lumineuses et éclatantes !
Quel est votre parcours dans les grandes lignes ? Comment avez-vous décidé de vous lancer et de créer votre marque ?
Petite, ma grand-mère m'a initiée à la couture et j'ai débuté en fabriquant des sacs avec les vieilles blouses d'atelier de mon grand-père. Mon amour pour les voyages m'a dirigée naturellement vers des études dans le tourisme pendant lesquelles j'étais fascinée par les motifs ethniques et les couleurs des pays lointains. D'une nature créative, il me manquait quelque chose, j'ai alors repris des études dans le graphisme et travaillé quelques années dans ce domaine. Puis j'ai eu l'opportunité de partir en voyage en Inde pendant plus de 4 mois, j'en ai pris plein les yeux ! Cela a changé ma façon de regarder la vie et c'est tout simplement que mon projet s'est dessiné à mon retour en 2013.
Où trouvez-vous l’inspiration ?
Ce sont souvent les tissus pour lesquels j'ai eu un coup de cœur qui vont me donner des idées de couleurs et d'harmonies pour les patchworks. Et je craque souvent pour des nouveaux wax car leurs motifs et couleurs me rendent complètement dingue ! Mes clients sont également de bonnes sources d'inspiration car ils m'emmènent souvent dans des directions que je n'aurais pas prises instinctivement.
Décrivez-nous votre atelier ou espace de création.
Au début de mon activité, je vivais en colocation et mon espace de création était aussi ma chambre, je dormais au milieu des tissus et des machines à coudre, un vrai souk ! Depuis, j'ai déménagé et eu la chance de pouvoir aménager une pièce pour accueillir mon atelier. C'est une vraie caverne d'Ali Baba où tout s'empile : les tissus, les vieilles valises, les caisses en bois anciennes…
Quelle est la création ou commande la plus folle que vous ayez réalisée ?
Les commandes de patchwork sont toujours les plus folles : je défais les piles de tissus, je fouille dans les tiroirs pour dénicher LA petite chute qui fera la différence et je teste différents assemblages jusqu'à trouver l'harmonie parfaite. C'est ce que je préfère mais ça prend un temps fou. À l'occasion d'un concours organisé lors d'un salon spécialisé dans le textile, j'ai fabriqué une couverture en patchwork minutieux de plus de 65 morceaux de tissus neufs et recyclés ! Vous pouvez la découvrir en détail sur ma boutique.
Avez-vous une spécialité de votre région à nous partager ?
Je ne suis pas une vraie bretonne mais je vous conseille la galette de sarrasin (je récupère les cosses qui enveloppent les graines pour remplir mes coussins ergonomiques) et le caramel au beurre salé.
Pouvez-vous citer trois boutiques de créateurs que vous aimez ?
Kumbhaka, pour ses bijoux à l'âme voyageuse. Atk, pour ses harmonies de couleurs. Bewood, pour ses créations écoresponsables.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui hésite à se lancer ?
Je pense que le plus important est d'avoir une identité visuelle et une personnalité artistique que l'on va percevoir à travers vos créations, c'est ce qui fera la différence. Et si vous sentez au fond de vous que vous devez y aller, foncez ! Mais je vous préviens, ce ne sera pas de tout repos !
Cette année, quel défi vous lancez-vous ?
L'envie de progresser en photographie et d'améliorer mes techniques est une de mes priorités. J'ai également d'autres projets, mais ça, c'est un secret !
Une chose que nous devrions savoir sur vous ?
J'adore les jeux de mots et les expressions françaises un peu désuètes, c'est pas toujours facile de me suivre…
Quels sont vos outils indispensables pour laisser libre court à votre créativité ?
De la bonne musique, un bon café, de l'huile de coude, et des beaux tissus.
Comment définiriez-vous votre esthétique ?
La Mousse Tache est une marque artisanale qui propose des créations textiles aux influences ethniques, conçues dans une démarche écologique (upcycling, utilisation de matières naturelles et objectif zéro déchet). Le style est très coloré, métissé, écoresponsable et fabriqué en pièces uniques ou très petites séries. Tous mes articles sont réalisables sur-mesure, je possède un large choix de tissus pour m'adapter aux envies de chacun.
Quels sont les grandes tendances ou courants de votre savoir-faire ? Lesquels préférez-vous ?
Le wax, textile africain aux motifs originaux et aux couleurs vibrantes inspire mes collections depuis la naissance de La Mousse Tache et cet été, il est partout, de la mode à la décoration. Mais je suis tellement fascinée par ce tissu que je continuerai à l'utiliser, peu importe la tendance !
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Et pour suivre La Mousse Tache sur Instagram, c'est ici.
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Pour cela, il suffit de vous inscrire avant le 19 juin ici : http://bit.ly/lookrennais A gagner : des vêtements sur-mesure de C fée nature, des bijoux Pois Plum' d'Amandine de la boutique Chouette et un sac OrigamiX de La mousse tache.
http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/braderie-de-rennes-gagnez-une-tenue-100-made-rennes-4281567
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